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En exclusivité, voici une courte rétrospective de la saison des Green Fathers. Ils étaient engagés cette année dans la poule 1 du CIDRE, le championnat de Dreadball organisé par Jege. Pour les images de la poule 2, il faudra attendre mercredi.




Même si ce n'est pas encore officiel, les Brokkrs ne devraient finir que 4e de leur poule, échouant de peu à obtenir leur billet pour la suite de la compétition. C'est au strike-average qu'ils devraient céder la dernière place qualificative aux Sharknado, les Sphyrs d'Hibernie qui les avaient battus lors de la 1ère journée. Le résultat final reste donc logique, d'autant plus avec ce bilan décevant de 4 victoires (généralement à +1) pour 4 défaites (systématiquement plus larges).




Cette saison s'achève prématurément, car je n'ai pas su trouver de solution pour compenser une faiblesse légendaire dans les déplacements et gérer un manque d'efficacité plus inattendu au corps-à-corps. J'ai trop souvent fait de mauvais choix, mais j'ai eu plaisir à jouer avec cette équipe et je n'exclue pas de rempiler avec ce roster.

Vendredi, Jege et Yannick m'ont fait découvrir avec leurs figurines Dystopian Wars. Les unités de ce wargame, édité depuis 5 ans par Spartan Games, sont à l'échelle 1:1200. Fréquente pour les maquettes de bateaux, cette dernière permet de jouer des batailles à grande échelle, avec des monstres technologiques, aussi bien dans les airs que sur terre et sur mer.



Le background de ces affrontements est une uchronie faisant sombrer le monde dans une guerre globale dès 1870. Cette fiction victorienne met en scène de nombreuses nations. Pour nous, les belligérants étaient les Britanniques (Kingdom of Britannia) et les Japonais (Empire of the Blazing Sun), mais il est également possible de jouer les prussiens, les américains, les russes, les français...



Pour ce qui est des règles, la version 2.0 noircit près de 150 pages. C'est superbement illustré, la mise en page est aérée, mais ça commence à faire une ribambelle de points à connaître. En revanche, au rayon des bonnes nouvelles, le livre vient d'être édité en français et la version anglaise est disponible en téléchargement gratuit sur le site de l'éditeur.



Sur la table, les mesures s'effectuent en pouces. La valeur de déplacement de la plupart des unités est comprise entre 6" et 12". Quatre niveaux de portée sont définis (8", 16", 24" et 32") et les véhicules disposent souvent de plusieurs armes avec des caractéristiques différentes, dont un angle d'attaque auquel il faut penser lors des déplacements pour se mettre en position de tirs.



Les attaques sont résolues à grand renfort de dés. Les 6 comptent pour 2 succès et sont relancés, ce qui peut faire très mal quand ça veut rire. Il est possible de tirer avec plusieurs armes, sur plusieurs cibles, à condition qu'elles soient à portée et dans l'arc de tir. Il est aussi possible de concentrer les tirs de plusieurs figurines d'une même unité pour augmenter son nombre de dés.



Au final, j'ai été agréablement surpris par cette initiation. Je craignais l'usine à gaz, mais le jeu reste fluide et accessible. S'y frotter avec des joueurs rompus au système permet de ne pas passer trop de temps dans le livre de règles. Pour profiter pleinement du jeu, il reste maintenant à investir le temps et l'argent nécessaire à la construction d'une armée, sans doute du côté des Federated States of America.