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Depuis le début des années 80, Wolfgang Kramer a conçu plusieurs jeux ayant pour thème la course automobile. D'après les visuels disponibles, il semble que tous ces jeux fonctionnent autour du même système et Detroit-Cleveland Grand Prix, publié chez Mayfair Games au milieu des années 90, fait partie de cette série.


Même si les joueurs font avancer les voitures dans le jeu, ils sont plus des sponsors que des pilotes. En effet, leur objectif est de faire fructifier leur pécule de départ, en achetant au meilleur prix les véhicules qui rapporteront le plus d'argent dans chacune des 3 courses du meeting.


Avant chaque départ, les joueurs reçoivent des cartes. Celles-ci indiquent les déplacements qu'elles déclencheront si elles sont jouées. Une fois que les joueurs ont pris connaissance de leur main, les voitures sont mises aux enchères une à une.


À chaque fois qu'un joueur remporte une enchère, il paye ce qu'il doit à la banque, place sa voiture sur la grille de départ et récupère la carte bonus de celle-ci (valeur de déplacement 10). Une fois que toutes les voitures ont été proposées aux enchères, le départ de la course peut être donné.


À son tour, un joueur doit poser une carte de sa main et faire avancer toutes les voitures représentées sur celle-ci. La voiture blanche permet au joueur actif d'en choisir une qui n'est pas déjà sur cette carte. Tous les déplacements doivent se faire dans l'ordre et au maximum des possibilités offertes par la course. Des situations de blocages peuvent empêcher une voiture d'utiliser tous ses points, mais elle devra en utiliser le plus possible.


À la fin d'une course, les joueurs gagnent de l'argent en fonction du classement de leurs voitures. Au bout de 3 courses, le joueur qui a le plus d'argent remporte la partie.


Avec ses règles simples, ce jeu s'explique et se joue rapidement. Il reste déroutant, puisque chacun peut avancer toutes les voitures de cette course, mais nombreuses sont les situations où les pneus crissent autant que les dents grincent. Il est finalement dommage que cette version souffre d'un graphisme d'un autre temps.