GduQ

Dragon Tides est un jeu de figurines proposant de tourner ses propres films d'arts martiaux. La boîte est distribuée par Artictic Justice Games, sous licence Bruce Lee, ce qui permet d'incarner le Petit Dragon et son fils Brandon. Il existe d'autres personnages dans le jeu mais fictifs.
Deux films sont fournis, "Shakedown in Little China" et "Glitterbang!". Pour l'instant, je n'ai joué que le second, plutôt rapide, puisqu'une ou deux sessions suffisent pour en voir le clap de fin.



L'essentiel du jeu consiste à simuler des scènes de combat. Dans celles-ci, un joueur contrôle les méchants tandis que les autres endossent chacun le rôle d'un des héros du film. La succession de scènes suit un scénario non linéaire dans lequel l'issue des combats ou les décisions prises par les héros peuvent modifier le cours de l'histoire.



Le tour de jeu s'articule autour d'une triade Lumières-Caméra-Action. Lorsqu'il est sous les projecteurs, un combattant se prépare en choisissant une carte Signature Move, c'est-à-dire l'un de ses coups spéciaux. Ensuite, il se déplace face caméra avant d'agir sur un autre personnage ou un élément de décor.



Si l'action est une attaque, chaque protagoniste impliqué joue secrètement une carte Showdown. Ceci revient à tenter soit une Frappe, soit une Immobilisation, soit une Projection. Comme dans un pierre-feuille-ciseaux, chaque mouvement peut en battre un autre. Une fois ces cartes posées, elles sont révélées et comparées. Si l'une bat effectivement l'autre, ce qui est toujours le cas quand elles ne sont pas identiques, celle qui gagne apporte 2 dés bonus à celui qui l'a jouée.



Le nombre de dés lancés par les combattants dépend non seulement de ce bonus, mais aussi des valeurs des caractéristiques des personnages dans le type de manœuvres qu'ils ont joué. Tous les dés sont lancés simultanément, puis on vérifie si l'attaquant est parvenu à porter son attaque. Si ce n'est pas le cas, on regarde si le défenseur a réussi sa contre-attaque.



En fait, pour prendre le dessus sur un adversaire, il faut obtenir plus de Poings sur ses dés que lui n'obtient d'Insignes sur les siens. La différence entre les 2 scores permet de déterminer l'impact d'une Frappe (nombre de dégâts reçus par la victime), d'une Immobilisation (nombre de malus affectés aux caractéristiques de la victime jusqu'au prochain tour, en plus d'un dégât reçu) ou d'une Projection (nombre de cases dont la victime est déplacée, en plus d'un dégât reçu). Si un personnage a reçu trop de dégâts, il est neutralisé pour le scénario en cours.



Voilà pour les grandes lignes. Il y a d'autres subtilités, mais les tours de jeu s'enchaînent ainsi jusqu'à ce qu'un camp remplisse ses conditions de victoire. Ensuite, ce sont les scénarios qui s'enchaînent, jusqu'à la scène finale du film qui permet de désigner le vainqueur de la partie.

Simple et rapide, ce jeu est efficace. Il subsiste quelques zones d'ombre et coquilles dans les règles et les scénarios, mais rien de rédhibitoire. Cela montre tout de même une nouvelle fois que la rédaction de règles destinés à des joueurs ne connaissant pas un jeu n'est pas chose aisée. Les miniatures sont plus grandes que les standards habituels (35mm voire un peu plus). Du coup, il sera difficile remplacer les jetons représentant les hommes de main par des figurines à l'échelle des 4 héros et des 4 boss. Les 2 films risquent d'être rapidement consommés, mais l'idée de construire son propre scénario n'est pas déplaisante et le travail pour l'équilibrer ne semble pas insurmontable. En résume, je trouve que ce jeu n'est pas exempt de défauts mais qu'il constitue un très attractif bac à sable.

J'ai eu peu l'occasion de peindre ces derniers temps, d'autant que j'ai dû faire face à une pénurie de pinceaux en bon état. Par contre, j'en ai profité pour préparer pas mal de figurines. Pour commencer, le rachat d'occasion d'une unité de nains Warhammer m'a donné l'envie de ressortir ma vieille armée naine. J'ai soclé les unités peintes il y a 20 ans, monté les machines de guerre et préparé les héros, les équipages et quelques autres figurines (une trentaine au total). J'ai également monté et sous-couché l'unité de draconiens récemment acquise.





Ensuite, j'ai monté et sous-couché quelques figurines destinées à compléter mon armée d'Irlandais de Saga, à savoir un Brian Boru et sa garde rapprochée, ainsi qu'un Ulf the Quarrelsome élevé aux hormones.


Pour finir, j'ai achevé le montage des figurines Blood Bowl de la dernière édition du jeu que j'avais encore en stock. J'ai eu pas mal de difficultés à monter le Troll dont le collier de cheville a explosé à l'égrappage. Ce fut beaucoup plus simple pour l'Ogre et l'équipe de Gobelins que j'ai pu étrenner en match il y a peu, mais ça ce sera l'occasion d'un autre billet.